Saviez-vous que l’origine du mot « travail » provient du latin « tripalium », qui signifie… « instrument de torture à trois pieux » ? Pas étonnant, dès lors, que le travail puisse être source de souffrance.
Il n’y a toutefois aucune fatalité, et c’est pourquoi il est nécessaire de créer un environnement en phase avec la santé mentale de vos employés. Mais comment procéder ?
Nous vous proposons de découvrir 5 conseils pour améliorer la santé mentale au travail.
Quelle est l’importance de la santé mentale au travail ?
On sait aujourd’hui qu’il n’est pas possible de dissocier la santé d’un travailleur de la qualité de son travail. Longtemps reléguée au second plan après la santé physique, la santé mentale devient aujourd’hui un enjeu de plus en plus important.
Déjà en 2011, l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) alertait sur l’augmentation du mal-être au travail, avec des statistiques édifiantes sur les personnes atteintes de troubles mentaux :
5 conseils pour promouvoir une meilleure santé mentale au travail
Passons maintenant à chaque conseil en détail !
1. Réaliser des actions de prévention et de formation
Même si elle est de plus en plus évoquée dans le cadre des risques psychosociaux, la santé mentale au travail demeure encore mal comprise et peu abordée. C’est bien souvent le cas pour l’ensemble des effectifs, tant pour les employés que pour l’équipe de direction.
Différentes sessions de prévention peuvent donc être animées. Les managers, par exemple, peuvent être formés à détecter les signes d’une santé mentale dégradée et à mettre en place des guidelines claires sur la santé et la sécurité au sein de l’entreprise.
Les employés peuvent, eux, participer à diverses actions de sensibilisation sur la santé mentale (les signes avant-coureurs, comment la préserver au quotidien, etc.) ou simplement des activités améliorant le bien-être au quotidien. C’est d’ailleurs un excellent moyen de motiver vos employés en entreprise !
2. Créer un environnement de travail stimulant et agréable
C’est l’un des aspects les plus importants au travail : l’environnement. Cela recoupe plusieurs éléments :
Il y a donc de nombreux critères sur lesquels intervenir afin de créer un environnement propice à la santé mentale. Nous vous conseillons de prendre en compte l’ergonomie au travail dans cette perspective. L’ergonomie signifie l’adaptation d’une machine ou d’un environnement à son utilisateur : par exemple, un clavier avec un repose-poignet pour limiter les douleurs.
Les deux meubles ergonomiques que nous vous recommandons le plus sont :
Le bureau assis debout est un bureau réglable en hauteur qui vous permet de travailler assis et debout. L’alternance des positions favorise un corps plus dynamique et moins sujet aux douleurs consécutives à la station assise prolongée. Pour un modèle 2 moteurs, facile d’utilisation et au bon rapport qualité-prix, vous pouvez regarder le bureau électrique KQUEO DYNAMIC.
Une chaise ergonomique est une chaise de bureau dont la conception est pensée pour soutenir correctement le dos. Il existe de nombreux réglages pour ces fauteuils ergonomiques, comme les accoudoirs ajustables sur 2, 3 ou 4 dimensions, le support lombaire et l’appuie-tête, le réglage de la profondeur d’assise, etc.
En combinant bureau assis debout et chaise ergonomique, vous êtes assurés que vos collaborateurs sont toujours dans la bonne position, que ce soit debout, ou assis !
3. Procédez à une véritable ségrégation des tâches
En 2021-2022, Splunk a mené une enquête visant à évaluer, entre autres, les difficultés rencontrées par les travailleurs concernant leur psychologie, les difficultés de recrutement et l’impact sur les collaborateurs en place, etc.
L’étude révèle notamment que plus de 70% des répondants ont indiqué connaître un collègue ou plus ayant présenté sa démission pour cause de burn out. Ils sont également une écrasante majorité à estimer que leur charge de travail est trop importante, au point d’envisager de démissionner.
On le comprend : une mauvaise répartition de la charge du travail a des effets délétères sur la santé mentale de vos collaborateurs. Il est donc nécessaire d’être à l’écoute de vos employés pour connaître leur ressenti vis-à-vis de leur charge de travail, et envisager une nouvelle répartition au besoin.
4. Ne sacrifiez pas votre propre santé mentale
Savez-vous pourquoi, en vol, il vous est demandé d’abord de mettre votre propre masque à oxygène avant d’aider les autres ? Car vous vous retrouverez vite à court d’oxygène et dans l’incapacité d’aider qui que ce soit.
Le raisonnement est le même ici : si vous vous épuisez mentalement à soutenir vos collaborateurs, à réaliser des discussions individuelles, des sessions de formation et de prévention, etc., cela sera contre productif.
C’est pourquoi vous devez vous inclure dans la stratégie d’entreprise pour favoriser la santé mentale au travail. Pensez à vous accorder des moments purement personnels, pour des loisirs ou de la détente. Sachez déléguer afin de ne pas vous retrouver surchargé.
5. Offrir une mutuelle d’entreprise avec couverture santé mentale
Depuis 2016, les employeurs du privé sont dans l’obligation de fournir une complémentaire de santé d’entreprise. Il s’agit d’un dispositif collectif auquel les salariés adhèrent et qui leur permet donc de bénéficier d’une couverture maladie.
Plusieurs obligations sont comprises dans cette mutuelle : 100% du ticket modérateur et du forfait journalier hospitalier, 125% de la base de remboursement des dépenses de frais dentaires, participation employeur à hauteur de 50% de la cotisation, etc.
Toutefois, la santé mentale est souvent le parent pauvre des mutuelles. Rares sont les complémentaires prenant par exemple en charge les dépenses chez le psychologue ou autre professionnel de santé mentale non-médecin.
En tant qu’employeur, vous pouvez donc faire d’une pierre deux coups : augmenter l’attractivité de votre entreprise et faciliter le recrutement grâce à une mutuelle complète et de qualité ; et améliorer la santé mentale des collaborateurs au travail. Vous pouvez par exemple inclure un forfait annuel prenant en charge plusieurs séances chez le psychologue ou le psychanalyste.